Les Préférences Financières des Français en 2025
Une récente étude menée par Mon Petit Placement, la fintech lyonnaise spécialisée dans l’investissement, met en lumière les habitudes et aspirations des Français en matière d’épargne pour 2025. Ce sondage dévoile des différences marquées en fonction de l’âge et du genre, mais aussi des paradoxes révélateurs dans les comportements : si les Français aspirent à des rendements élevés, leur besoin de sécurité reste dominant. Décryptage.
Rendement versus sécurité : un dilemme récurrent
Lorsqu’il s’agit de choix d’investissement, le rendement et la sécurité s’imposent comme les critères majeurs pour la plupart des Français. Cependant, malgré une attirance croissante pour des produits d’épargne plus dynamiques, une grande partie des épargnants hésite à franchir le pas. L’assurance-vie, placement favori de 72 % des Français, illustre ce paradoxe : 56 % des détenteurs optent pour un mix entre fonds en euros (sécurisés) et unités de compte (plus risquées), preuve d’un équilibre recherché entre prudence et ambition.
Interrogés sur leurs préférences si leur capacité d’épargne augmentait, 73 % des Français déclarent vouloir se tourner vers des produits dynamiques, tels que les actions ou les cryptomonnaies. Pourtant, ces intentions ne se traduisent pas toujours dans les faits. Les jeunes générations montrent toutefois une appétence plus marquée pour le risque.
Épargne féminine : une prudence affirmée
Les comportements d’épargne diffèrent sensiblement selon le genre. Les femmes privilégient des placements sécurisés, avec une majorité (38 %) citant les livrets d’épargne comme support principal, contre 29 % chez les hommes. Cette tendance s’explique par une volonté accrue de disposer d’une épargne de précaution, même si l’augmentation du capital reste leur principal objectif.
Les hommes, à l’inverse, affichent une plus grande propension à diversifier leurs placements et à investir dans des supports risqués. 31 % d’entre eux détiennent une assurance-vie uniquement composée d’unités de compte, contre 22 % des femmes. Ce différentiel se traduit également dans les montants investis : les hommes possèdent en moyenne 42 000 € de plus que les femmes sur leur assurance-vie.
Pour autant, une fois rassurées sur leurs choix, les femmes se montrent plus réfléchies et moins enclines à réagir impulsivement aux fluctuations des marchés, une qualité précieuse dans des environnements financiers volatils.
Fractures générationnelles : l’âge, un facteur clé
L’étude révèle que l’âge est un déterminant majeur des comportements d’épargne. Les plus jeunes (moins de 25 ans) se tournent majoritairement vers les livrets d’épargne : 72 % y placent leur argent régulièrement, faute de moyens ou de connaissances suffisantes pour explorer d’autres options. À l’inverse, les plus de 55 ans ne sont que 36 % à utiliser ces supports.
35 ans apparaît comme un âge pivot, marquant une transition dans les priorités financières. C’est à partir de cet âge que l’assurance-vie devient le support principal des Français, avec des montants investis qui augmentent sensiblement. Les moins de 35 ans privilégient encore des contrats orientés vers les unités de compte, témoignant d’une plus grande tolérance au risque. En revanche, avec l’âge, l’accent est mis sur la sécurité, avec une nette préférence pour les fonds en euros.
Les jeunes générations se distinguent également par leur adoption croissante de produits modernes comme les cryptomonnaies et les ETF (fonds indiciels). Près de 37 % des moins de 25 ans détiennent un portefeuille composé exclusivement d’unités de compte, une proportion qui chute à 17 % chez les plus de 55 ans.
Objectifs communs, comportements variés
Malgré ces différences liées au genre et à l’âge, les épargnants partagent des aspirations communes pour 2025 :
• Augmenter leur capital à long terme (73 %),
• Préparer leur retraite (39 %),
• Constituer une épargne de sécurité (39 %).
Si la recherche de rendement domine, la sécurité reste un critère essentiel, cité par 44 % des sondés, devant des facteurs comme la fiscalité ou l’impact des investissements.
Une éducation financière, levier de transformation
Selon Thomas Perret, CEO de Mon Petit Placement, ces résultats confirment l’importance de la pédagogie pour aider les Français à optimiser leurs choix financiers :
« L’éducation financière est le nerf de la guerre. Nos efforts d’accompagnement ont permis à 20 % de nos clients de migrer vers des produits plus dynamiques en seulement un an, tout en respectant leurs objectifs individuels. »
À travers cette étude, Mon Petit Placement met en avant son approche personnalisée, capable de répondre aux besoins variés des épargnants, qu’ils soient jeunes, moins jeunes, novices ou experts. Un travail essentiel pour permettre à chacun de mieux concilier sécurité et rendement dans ses choix d’investissement.